Ontem não escrevi nada aqui. mas faltou o Zeca. e não sei se sentiram: as águas das fontes calaram-se e as ribeiras choraram.
25.2.12
16.2.12
La Noyée
Tu t'en vas à la dérive
Sur la rivière du souvenir
Et moi, courant sur la rive,
Je te crie de revenir
Mais, lentement, tu t'éloignes
Et dans ma course éperdue,
Peu à peu, je te regagne
Un peu de terrain perdu.
De temps en temps, tu t'enfonces
Dans le liquide mouvant
Sur la rivière du souvenir
Et moi, courant sur la rive,
Je te crie de revenir
Mais, lentement, tu t'éloignes
Et dans ma course éperdue,
Peu à peu, je te regagne
Un peu de terrain perdu.
De temps en temps, tu t'enfonces
Dans le liquide mouvant
Ou bien, frôlant quelques ronces,
Tu hésites et tu m'attends
En te cachant la figure
Dans ta robe retroussée,
De peur que ne te défigurent
Et la honte et les regrets.
Tu n'es plus qu'une pauvre épave,
Chienne crevée au fil de l'eau
Mais je reste ton esclave
Et plonge dans le ruisseau
Quand le souvenir s'arrête
Et l'océan de l'oubli,
Brisant nos cœurs et nos têtes,
A jamais, nous réunit
Tu hésites et tu m'attends
En te cachant la figure
Dans ta robe retroussée,
De peur que ne te défigurent
Et la honte et les regrets.
Tu n'es plus qu'une pauvre épave,
Chienne crevée au fil de l'eau
Mais je reste ton esclave
Et plonge dans le ruisseau
Quand le souvenir s'arrête
Et l'océan de l'oubli,
Brisant nos cœurs et nos têtes,
A jamais, nous réunit
Etiquetas:
Música Francesa,
Serge Gainsbourg
13.2.12
La Beauté
La Beauté triste de Charles Baudelaire (Fleurs du mal). Finito.
Je suis belle, ô mortels! comme un rêve de pierre,
Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour,
Est fait pour inspirer au poète un amour
Eternel et muet ainsi que la matière.
Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris;
J'unis un coeur de neige à la blancheur des cygnes;
Je hais le mouvement qui déplace les lignes,
Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.
Les poètes, devant mes grandes attitudes,
Que j'ai l'air d'emprunter aux plus fiers monuments,
Consumeront leurs jours en d'austères études;
Car j'ai, pour fasciner ces dociles amants,
De purs miroirs qui font toutes choses plus belles:
Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles!
— Charles Baudelaire
12.2.12
11.2.12
Les assis
Arthur Rimbaud, «Les Assis», musicado e cantado por Léo Ferré. Ao vivo!
Antes, Ferré divaga... bem!
Antes, Ferré divaga... bem!
10.2.12
Âme te souvient-il
Léo Ferré pegou num gravador e em sua casa gravou dezenas e dezenas de poemas de Rimbaud e de Verlaine. Por vezes, musicava os poemas. A voz e o seu piano. Só depois da sua morte foram encontradas todas gravações (que não são de grande qualidade técnica). Imaginar esses momentos. enternece. Aqui, um registo muito belo. Comecemos por Paul Verlaine.
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